Le facteur bêta dans la théorie financière

Publié le : 25 janvier 20225 mins de lecture

La lettre grecque ß, un petit bêta, désigne le risque associé à une seule opportunité d’investissement qui ne peut pas être davantage diversifiée et le fait sortir par rapport au risque du portefeuille du marché.

Le bêta est donc une mesure du risque systématique relatif.

L’importance du bêta comme mesure du risque réside dans le modèle d’évaluation des actifs financiers (CAPM).

Définition de MARKOWITz

Depuis la définition de MARKOWITz, le risque associé à un investissement en actions est compris dans la théorie financière comme des fluctuations du rendement et est donc mesuré par la dispersion (écart-type, racine de la variance) du rendement.

Ce rendement provient des achats et des ventes en bourse.

Bien sûr, les investisseurs agissent généralement de manière rationnelle : les achats et les ventes, et donc les prix, reflètent donc généralement les processus « internes » de l’entreprise.

Cette hypothèse, connue sous le nom d’efficacité de l’information, établit un lien entre les performances « objectives » d’une entreprise et les achats et ventes occasionnels « subjectifs » d’actions.

Définition du bêta et le CAPM

La définition du bêta et le CAPM remontent à SHARPE et à la période autour de 1965. Considérons le rendement rk , qui sera associé à l’achat et à la détention d’une action de la société k pour l’année à venir.

Comme cette quantité est incertaine, nous ajouterons un tilde au terme.

Il s’agit d’une quantité aléatoire car elle indique la connaissance acquise à partir de certaines informations sur la distribution de probabilité du rendement pour l’année à venir.

En général, le bêta est défini comme une mesure des rendements futurs et incertains.

Cependant, les séries chronologiques historiques sont utilisées pour l’estimation et les valeurs calculées sont appelées bêtas historiques.

On a essayé de faire une moyenne entre les bêtas estimés sur la base de données « à court terme » et les bêtas « à long terme » afin d’arriver à de meilleures estimations pour le bêta futur réellement recherché.

Par exemple, on a découvert que les bêtas historiques très élevés (supérieurs à 1) surestimaient souvent les bêtas réels, tandis que les bêtas très faibles (inférieurs à 1) sous-estimaient souvent les bêtas réels.

Des ajustements ont été proposés pour compenser ces erreurs.

Ils ont été développés par des entreprises qui fournissent des données financières, telles que Blume, Bloomberg, Merill-Lynch, BARRA, et d’autres.

Des projets d’investissement individuels

Comme le bêta et le MEDAF permettent de déterminer le coût du capital, le concept a été appliqué à des projets d’investissement individuels, y compris ceux qui, en tant que partie d’une société, peuvent ne pas être directement accessibles au public des actionnaires en tant qu’opportunités d’investissement.

La question de savoir à combien s’élève le coût du capital d’un projet individuel doit alors être résolue en déterminant le bêta correspondant.

La question qui revient sans cesse est de savoir comment estimer le bêta d’un projet d’investissement ou d’une unité commerciale si cette partie n’est pas spécifiquement négociée en bourse et que, par conséquent, les rendements ne peuvent être calculés par le biais de l’évolution historique des prix, dont les fluctuations conduiraient alors au bêta.

La réponse : Les analogies sont alors recommandées.

Le bêta d’un investissement individuel dépend également du portefeuille du marché.

Le portefeuille de marché est une construction théorique et, dans la pratique, il faut choisir un « proxy ».

On choisira un « indice de marché », mais des indices de marchés nationaux aussi bien qu’internationaux s’offrent à nous.

Il convient également de noter que les indices bien connus ne comprennent pratiquement que les grandes entreprises publiques comme investissements, alors que de nombreux investisseurs détiennent des investissements qui ne sont pas inclus ici.

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